Strasbourg, à la rencontre de l’autre, le 14 mai 2017 — Action catholique des milieux indépendants (ACI)

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Strasbourg, à la rencontre de l’autre, le 14 mai 2017

Que se passe-t-il lorsque je rencontre l’autre différent ? Retour sur la journée organisée sur ce thème par le territoire ACI de Strasbourg, le 14 mai, à laquelle ont participé 50 adultes (dont 9 invités) et 8 enfants (animés par deux compagnons scouts).

Temps d’échange en carrefour

Pour moi qui est l’autre différent que je peux rencontrer ? Pourquoi je le sens différent ?
Lorsque je suis en présence de cet autre différent, qu’est-ce qui me bloque, quels sont les freins à la rencontre ?
Qu’est-ce que je mets  en place pour dépasser ces freins ?
Qu’est-ce que cela m’apporte ? Qu’est-ce que j’aurais envie de faire ?

« Rencontrer l’autre n’est jamais facile. Cela nécessite de l’humilité pour dépasser les préjugés, un regard bienveillant, du temps, de la disponibilité et la volonté de ne pas juger. »

« Rencontrer l’autre nécessite d’apprivoiser sa peur et d’être curieux. C’est prendre le risque d’être bousculé et accepter de se dévoiler pour permettre à l’autre de s’ouvrir à nous. »

« Rencontrer c’est une source d’enrichissement. Cela m’oblige à la patience, me remet en question. »

« Ce que vit l’autre, ce qu’il ressent n’est pas ce que je vis, ce que je ressens : c’est le mystère de l’Homme. » 

« Rencontrer l’autre c’est témoigner de ses convictions sans les imposer. C’est comprendre les différences sans avoir les mêmes idées. »

« Rencontrer l’autre c’est évoluer ensemble. »

« Rencontrer l’autre c’est avoir l’humilité de se dire que je suis autre pour l’autre ! »

« La différence peut exister alors que l’on avait l’impression d’être identiques. La différence peut  se retrouve au sein même de l’environnement quotidien, chez ceux qui nous sont les plus proches. Il faut du temps et parfois du soutien, celui d’une équipe. »

« Je repars avec de l’optimisme : chacun de nous est différent et unique. Aller à la rencontre de l’autre différent demande un peu de temps, mais on reçoit autant, sinon plus que ce que l’on donne ! »

Partage sur l’Evangile de la Samaritaine

1. Soif !  Je prends du temps pour nommer en moi-même mes soifs d’aujourd’hui, ce que je désire profondément. Que puis-je partager aux autres ?

2. Recevoir et donner... Est-ce que je crois que Jésus peut combler ma soif quand je me laisse approcher par lui ? Est-ce que je crois que je peux alors devenir source d’eau vive pour les autres ?

3. Différent de moi...  « En buvant l’eau de quelqu’un «  d’autre », suis-je conscient que j’admets une autre manière de vivre, d’accepter l’autre dans sa différence de penser ou de croire ? Suis-je conscient que nous avons tous besoin les uns des autres ?

« Ma soif c’est ma recherche de l’essentiel. »

« La parole de Jésus est une eau vive pour ma foi. »

« J’ai soif de l’eau vive que je trouve dans la rencontre de l’autre. Je peux devenir source d’eau vive pour les autres si j’ose une rencontre bienveillante, en vérité. »

« Donner à quelqu’un l’assurance qu’il est aimé, qu’il compte pour moi, même vieux et malade, c’est être source d’au vive pour lui. »

« Boire l’eau de quelqu’un d’autre peut nous faire ressentir notre propre soif : accepter une eau différente pour se désaltérer à sa Source… »

« Aller à la source c’est aller à la rencontre de l’autre, du Tout Autre : c’est unique. »

« Oui, nous avons besoin des autres, de leur Foi car elle fortifie la nôtre. »

« Avec le Christ, on fait des rencontres des plus improbables, elles me nourrissent. »

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