Le parcours en ateliers — Action catholique des milieux indépendants (ACI)

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Le parcours en ateliers

Trois parcours ont été proposé aux 12 équipages pour agir pour un monde plus humain dans la cité et le monde, dans le travail autour du bien commun et dans la vie professionnelle et familiale. Retour sur les trois parcours!
 
 
 
 
 
 
 
Engagé dans la cité et le monde

Le parcours sur l'engagement dans la cité et le monde a mis en lumière l'importance de s'engager pour permettre à chacun d'avoir une place dans la société. L'enjeux soulevé est de faire société ensemble.Paul nous a ainsi partagé son soucis de s'engager dans une association de parents d'élèves pour faire entendre la voix de ceux que l'on n'écoute pas toujours.

Les échanges entre chacun mettent en avant l'importance du collectif. C'est la relation interhumaine qui permet une transformation personnelle et collective. Sylvie vient de prendre la responsabilité de la pastorale des migrants de son diocèse, elle nous partage que pour elle, l'importance du collectif lui permet d'être plus à l'écoute des besoins de l'autre et l'aide dans l'élaboration de sa mission future avec d'autres.

L'engagement et la prise de responsabilité nous permettent plus facilement d'interpeller les administrations pour essayer de faire bouger les lignes.

Pour plusieurs, l'engagement répond à un appel. Etienne a répondu à l'appel pour devenir trésorier diocésain du Secours Catholique. La confiance reçue et donnée par cet appel est pour lui signe de Bonne Nouvelle. Pour Lucie, l'engagement c'est une affaire de famille, répondre à l'appel de l'engagement est pour elle un héritage familiale important.

Nos engagements, qu'ils soient politiques, militants, associatifs...sont pour nous des signes d'espérance.

Engagé dans le travail au service du bien commun

Le parcours en ateliers sur le travail, qui a réuni trois équipages, a magnifiquement souligné pour la plupart des personnes le lien entre le souci du bien commun et leur motivation pour leur métier.

Cet engagement a souvent des racines qui viennent de loin, d’une situation familiale, avec pour Juliette « un frère en difficulté scolaire que ma mère rabrouait, ce qui a fondé ma vocation d’enseignante ».

Pour beaucoup des expériences partagées, ce qui donne sens au métier ou au travail est la volonté de répondre aux besoins des personnes vulnérables auxquelles chacun se consacre : les enfants placés pour Jeanne, les jeunes en situation de déficience pour Françoise et Marie-Claire, les femmes victimes de violences pour Pascale, avocate.

Ce qui est source de difficultés et parfois de conflits avec les institutions qui tendent à privilégier la rentabilité, à limiter le temps de relations avec les patients. Également aussi avec des collègues qui n’ont pas les mêmes priorités.

Le parcours en atelier a aussi permis de faire émerger des appels, de découvrir des réalités professionnelles plus ou moins masquées et des pistes d’action comme Julien qui a mis le doigt sur une situation de burnout dans son entreprise et qui a décidé de prendre des moyens pour agir dans ce domaine.

Pascale envisage aussi de renouveler l’expérience de rencontre nationale entre avocat et magistrat conduite en ACI, il y a une quinzaine d’année.

Engagé dans la vie personnelle et familiale

En premier lieu, pour être efficace dans nos engagements, il est nécessaire d’être bien avec soi-même. C’est l’exemple de Nathalie qui envisage de s’investir au sein d’une aumônerie de prison lorsqu’elle sera à la retraite dans quelques mois, après avoir fait un bilan de compétences, exercé un métier d’écoute, pratiqué le yoga, bref où elle peut s’appuyer sur sa vie et ses compétences.

L’engagement fait suite à un appel, comme celui de Jean-François, prêtre, déjà engagé dans la vie religieuse, qui a reçu il y a un an celui de devenir l’aumônier national de notre mouvement, alors qu’il ne l’avait jamais accompagné mais qui avait un parcours en cohérence avec beaucoup des intuitions de l’ACI.

L’engagement nécessite une cohérence entre nos actes et nos paroles. C’est l’exemple de Véronique, mère de 6 enfants, épouse d’un diacre, médecin en milieu rural, qui essaie de trouver un équilibre pour être disponible à de jeunes collègues, tout en gardant des moments au service de son couple.

L’engagement requiert d’avoir confiance malgré les difficultés de la vie. Comme Claude, maman d’un grand adulte handicapé et qui cherche la meilleure solution pour l’accueillir lorsqu’avec son mari, ils ne seront plus en capacité d’en prendre soin.

L’engagement permet une ouverture aux autres et un respect de la parole de l’autre. Cela se traduit par l’accueil à domicile par Claude de pèlerins sur le chemin de Compostelle, d’en prendre soin jusqu’au lavage des pieds et de mieux appréhender la motivation des randonneurs, spirituelle ou non.

 

L’engagement permet de transmettre une espérance et nos valeurs. C’est l'exemple de Myriam au sein d’une aumônerie de jeunes collégiens ou l’accompagnement spirituel de chefs scouts. C’est aussi l’exemple de Claude au sein de la revue diocésaine qui rédige une rubrique “Fait de vie”, relatant de courtes expériences entendues dans son entourage.

 

Nos partages de vie en ACI sont source d'autres engagements. C’est le cas pour Annie qui explique avoir pris conscience, au fil des années, des questionnements des membres de l’équipe et de la nécessité d’y prendre une part plus active, cette mission devenant un épanouissement dans sa vie de foi.