Territoire de Lille : Que rien ne te trouble, Dieu seul suffit — Action catholique des milieux indépendants (ACI)

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Territoire de Lille : Que rien ne te trouble, Dieu seul suffit

Fin janvier, quelques échanges ont eu lieu autour de l'Espérance en partant de celle de Ste Thérèse d'Avila : « Que rien ne te trouble, Dieu seul suffit ».
Un temps de nourriture et de questionnement qui aide à la compréhension des textes de méditation et du thème annuel de l'ACI.
Des personnes en ACI, et plus encore qui viennent se nourrir, venant des paroisses, des autres mouvements, des amis.
Si les plus de 250 personnes présentes sont reparties avec une Espérance ancrée, alors notre mission aura été tenue.

Le 31 janvier 2024, Benoist de Sinety, doyen de Lille et curé à Lille centre, venait nous parler de l’Espérance à partir de la prière de Ste Thérèse d’Avila. « Que rien ne te trouble, que rien ne t'épouvante, tout passe, Dieu ne change pas, la patience obtient tout ; celui qui possède Dieu ne manque de rien : Dieu seul suffit ». Cette religieuse qui a mis du temps à se libérer de son goût du luxe sera à l’initiative d’une vie religieuse plus austère malgré les réticences de son temps. Petit à petit, elle découvrira que Dieu est présent quoi qu’il arrive. C’est sa foi, son espérance.

Pour parler de l’Espérance, il faut se replonger dans le 1er chapitre de la Genèse où Dieu créa le monde. Ce monde qui est toujours en création. L’œuvre de création de Dieu est toujours actuelle.
Pour parler d’Espérance, reprenons l’expression de Georges Bernanos : « l’Espérance est une vertu héroïque.  On croit qu’il est facile d’espérer, mais n’espèrent que ceux qui ont eu le courage de désespérer des illusions et des mensonges où ils trouvaient une sécurité qu’ils prenaient faussement pour de l’Espérance. » L’Espérance nous oblige donc à quitter nos rêves et nos fausses illusions qui nous servent de protection.

Avec la révolution judaïque, vient une autre notion avec Abraham, Moïse et d'autres. Dieu est à l’initiative de la rencontre, il se fait présent, toujours. Les croyants se souviennent de cette expérience de la présence de ce Dieu fidèle quoi qu’il arrive. L’Espérance devient tout autre. On parle de l’engagement de Dieu, de la signature de sa révélation, la proximité de Dieu avec son peuple. Il n’y a pas d’Espérance juive ou chrétienne qui ne puise sa source dans le récit d’un salut. Dieu ne se détourne pas de la préoccupation de l’avenir, mais s’en préoccupe avec nous.

Le cardinal Jean-Marc Aveline parlait de l’Espérance lors de la rencontre méditerranéenne en septembre 2023 à Marseille en disant : « L’espérance c’est croire en la victoire définitive de la mort, par-delà toutes les déceptions et les échecs de la vie, croire que le Christ a vaincu la mort une fois pour toute. C’est jeter l’ancre dans l’histoire du Christ et regarder notre temps présent avec les yeux de Dieu, regarder chaque visage avec bonté et bienveillance, mener le bon combat contre le mal sous toutes ses formes avec courage, apprendre à avancer comme si l’on voyait l’invisible… »

 

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